J’aime dévoiler les secrets pour les plumes du web… Meilleurs sont les articles, plus agréable est la lecture, et plus satisfait repart le lecteur ! Mais impossible d’ignorer qu’écrire pour le web oblige à respecter certaines règles… sous peine de n’être jamais lu.
Écrire pour internet : des spécificités ?
La rédaction web doit-elle être différente de la rédaction pour un support papier traditionnel ? La question se pose depuis la naissance d’internet. Plusieurs raisons à ce questionnement :
- la lecture sur écran est plus difficile que sur un livre ou un journal papier ;
- le lecteur a tendance à balayer l’écran, plutôt que de fixer son attention ;
- la question des mots-clés et du référencement dans les moteurs de recherche est un facteur incontournable du web ;
- la problématique du linking est cruciale… et n’existe bien sûr pas dans les supports papier.
Rédaction web : les premiers ingrédients
Dès la fin des années 90, les réflexions sur la rédaction web ont abouti à une liste d’ingrédients indispensables pour être lu… et pour être trouvé sur le web ! Ces éléments ont peu à peu été complétés, notamment suite à l’apparition de Google. La rédaction web ne peut en effet être détachée d’un corollaire fondamental : le référencement.
Très rapidement, il a donc été établi que la recette du succès pour un bon article web comporte :
- des phrases assez courtes respectant l’ordre traditionnel sujet/verbe/ complément ;
- le recours aux mots-clés, de préférence, dès les premières lignes de l’article ;
- des paragraphes aérés ;
- des mots en gras ;
- des hyperliens bien dosés et bien placés ;
- des titres contenant les mots-clés ;
- une structure d’article en pyramide allant des informations les plus importantes aux moins importantes.
Un cocktail complété par une grande pincée de réseaux sociaux
Outre les ingrédients ci-dessus, il est aujourd’hui essentiel de prendre en compte les réseaux sociaux, si l’on souhaite être lu. Une page recommandée sur Facebook, Twitter, Google +, ou Linkedin, va rencontrer un écho plus fort qu’un article n’étant pas partagé.
D’où l’importance pour les marques d’être présentes sur l’ensemble de ces réseaux. Les boutons « like », « partage », « twitter » ou « retweet » sont devenus centraux dans les stratégies de communication web.
Il s’agit donc pour les auteurs :
- de proposer à la fin de leurs articles des boutons FB, Twitter, G+… pour que tout lecteur ayant aimé l’article puisse le faire savoir dans ses propres réseaux ;
- et de diffuser leurs articles via leurs pages dans ces mêmes réseaux.
Les contraintes liées à la rédaction web nuisent-elles au style ?
Sur certains aspects, les titres et sous-titres en particulier, on peut penser que le web a tendance à appauvrir le style des rédacteurs. Les jeux de mots ou références culturelles sans évocation directe du sujet, placés dans la titraille, empêchent l’article d’être parfaitement référencé… Avec le web, mieux vaut appeler un chat, un chat.
Mais pour tout le reste, il convient de garder en tête qu’un bon article web est avant tout un article bien écrit !
