J’aime les contenus riches et bien ficelés, qui représentent souvent la clé d’un bon référencement… Quand la primeur est donnée à la qualité éditoriale, je me réjouis ! Sortez les bottes et la canne à pêche, je vous parle aujourd’hui de linkbaiting.
Linkbaiting, de quoi cause-t-on ?
Encore une fois, on n’échappe pas à la terminologie d’origine anglo-saxonne. Nos voisins d’Outre-Atlantique ont souvent un coup d’avance dans la création des concepts liés aux nouvelles technologies ! Le « bait », c’est l’appât ou encore l’hameçon. Un site internet qui suscite du « linkbaiting » est un donc un site vers lequel de nombreux internautes vont spontanément faire un lien entrant. Plus de liens, plus de notoriété, et un référencement qui grimpe en flèche ! Mais si le terme « appât » peut détenir une connotation négative, dans le contexte spécifique du linkbaiting, il désigne un phénomène vertueux.
Comment appâte-t-on ? Les leçons théoriques d’une pêcheuse !
Pour faire parler de soi, il faut intéresser, capter l’attention, divertir, ou se rendre utile. En terme de création de contenu, cela se traduit ainsi par une information riche, percutante et souvent indisponible ailleurs. Par ses propriétés-mêmes, cette information a une grande capacité à créer des backlinks de façon virale, grâce à la publication spontanée de l’info via les réseaux sociaux, les blogs ou les forums.
Linkbaiting, les stratégies gagnantes d’une pêche fructueuse
Vous connaissez désormais le principe. Mais en vrai, comment ça se passe ? Le site Techwise a proposé récemment une infographie particulièrement instructive sur le linkbaiting. Le contenu web s’y décompose en trois grands volets :
– Le contenu éditorial écrit
– Le contenu vidéo
– Le contenu image
Dans tous les cas, le linkbaiting favorise les contenus attractifs, originaux, parfois techniques ou pointus, ainsi que les contenus qui vulgarisent de manière intelligente des données complexes. Certains types de contenus personnalisés (sondages, quizz) peuvent également susciter de nombreux liens entrants. La dimension visuelle à travers des vidéos et des illustrations ou schémas innovants, joue enfin un rôle important dans la pêche aux liens.
Des exemples de linkbaiting pour terminer la démonstration
Parmi les succès identifiés de linkbaiting, on peut citer les exemples connus de l’aquarium de Monterey Bay, du site de Thomson UK, et de kidioui.fr.
Le premier a créé un guide d’information accessible en ligne sur les poissons et fruits de mer, dont la consommation est recommandée ou non, en fonction des différentes régions des États-Unis. Une infographie simple et directement compréhensible permet d’accéder au guide ; l’information que ce dernier comprend est exhaustive, et détient une vraie valeur ajoutée pour le consommateur.
Le 2e exemple de Thomson UK est la preuve qu’une infographie réussie remporte tous les suffrages. Sur un sujet assez complexe – l’évolution des courants musicaux depuis 1800 —, Thomson UK a créé un visuel montrant parfaitement le cheminement géographique et temporel, conduisant au foisonnement musical actuel.
Enfin, dernier exemple : le cas du site d’enchères inversées kidoui.fr qui s’est fait remarquer cette année, en créant dans le courant de l’été un site spécial consacré aux voitures produites en France. Surfant sur le phénomène du « fabriqué en France », kidioui.fr a vu son nombre de liens entrants exploser en proposant une information simple, mais introuvable ailleurs… et intéressant l’internaute !
Et vous, quel contenu allez-vous créer pour remplir vos filets ?